Josianne Desloges, collaboration spéciale, Le Soleil
Publié le 16 août 2011 à 05h00
L’horizon penche et bascule, dans les plus récentes oeuvres de Louis-Pierre Bougie. Toujours peuplées de bonshommes mi-gouttes d’eau mi-feuilles, les gravures et les toiles hybrides de l’artiste sont exposées sur les murs de la Galerie Lacerte jusqu’à la fin du mois. L’exposition Horizons incertains porte bien son nom. On ne sait trop si les peuplades de Louis-Pierre Bougie se lovent en apesanteur ou sont écrasées par le poids du monde. Elles dégringolent, se nouent, se régénèrent avec une surprenante souplesse. Avec une certaine tristesse aussi, amenée par les gris, les bleus délavés et les kakis. Lorsqu’il en parle, Bougie compare ses humains aux feuilles, et souligne que les deux entités suivent le cycle des saisons. Naissance, vie et mort : l’éternel recommencement.
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